À la découverte des chefs-d’œuvre du Grand Curtius : les Femmes Vertueuses de Lambert Lombard

La Renaissance est un courant artistique qui se développe entre le 15e et le 16e siècle, d’abord en Italie puis se diffuse dans l’ensemble de l’Europe. Il s’inscrit plus largement dans le courant intellectuel de l’humanisme qui s’intéresse à l’ensemble des connaissances du monde tels que la géographie, l’anatomie, l’astronomie, l’Antiquité… Les artistes, considérés auparavant comme des artisans, s’affirment comme tels et transposent dans leurs images l’ensemble de leurs connaissances.

À l’instar des artistes de son temps, le liégeois Lambert Lombard est à la fois peintre, architecte et collectionneur. Peintre attitré et ami du Prince-évêque Erard de la Marck dont il partage les valeurs humanistes, il se rend en Italie pour y chercher de quoi meubler le palais de ce dernier. Une fois sur place, il en profite pour étudier des vestiges de l’Antiquité et se nourrir des travaux des peintres italiens. À son retour, il fonde la première académie du Nord et enseigne à ses élèves des techniques qui les éloigneront de la tradition médiévale qui perdurera dans la principauté jusqu’au 16e siècle.

Son cycle des Femmes Vertueuses comptait à l’origine 8 panneaux dont 4 sont actuellement conservés au Grand Curtius. Chacun d’eux s’inspire de la vie d’une femme dont le courage devaient servir d’exemple aux moniales et les encourager à méditer.

Ces épisodes ont tous été tirés de l’Ancien Testament ou de légendes antiques païennes qu’Edith va désormais vous raconter :

Edith pointe du doigt l'une des Femmes Vertueuses dont elle s'apprête à conter l'histoire